Nouvelle décision économique de l’administration Trump !

Le mois dernier, le président Donald Trump est devenu le premier président américain à utiliser ses pouvoirs exécutifs pour bloquer l’acquisition d’une société privée qui n’avait pas encore été conclue. Il a ordonné à Broadcom, basé à Singapour, d’abandonner son offre hostile de 146 milliards de dollars pour le fabricant de puces américain concurrent Qualcomm, en invoquant des problèmes de sécurité nationale. Broadcom a retiré son offre deux jours plus tard, malgré le fait qu’elle semblait gagner le soutien des actionnaires de Qualcomm. Trump agissait sur la recommandation du Comité du Trésor américain sur les investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), qui a averti que l’acquisition pourrait donner aux entreprises technologiques chinoises un avantage dans la course au déploiement de la technologie sans fil 5G dans le monde entier.

Une priorité à la réduction des coûts !

La CFIUS craignait que le style de réduction des coûts de Broadcom, axé sur le capital-investissement, n’affaiblisse la compétitivité internationale de Qualcomm. La FCIUS, un groupe d’experts interinstitutions, examine rarement les opérations de fusion avant qu’elles ne soient conclues. Broadcom tentait de redomicile aux États-Unis pour contourner la juridiction de la CFIUS. Qualcomm a unilatéralement demandé la révision de la CFIUS, alors que dans tous les autres cas, l’acheteur et le vendeur ont soumis conjointement un avis volontaire à la CFIUS. Selon des sources juridiques, cela pourrait être le début d’une tendance pour d’autres entreprises américaines confrontées à des prises de contrôle hostiles de la part d’entités étrangères à demander unilatéralement une révision de la CFIUS.

Selon Thomson Reuters, Broadcom-Qualcomm a été la plus importante opération de fusions et acquisitions dans le secteur de la technologie à être retirée, et la quatrième plus importante de toutes les opérations retirées, selon Thomson Reuters.